Les oreillons sont causés par un virus et il s’agit là d’une maladie contagieuse qui devrait être traitée dès son diagnostic. La maladie commence généralement par des signes de fatigue, une perte d’appétit, des douleurs musculaires, des maux de tête et parfois de la fièvre. La plupart des personnes affectées remarqueront un gonflement au niveau de leurs glandes salivaires, ce qui les conduira à avoir une mâchoire et des joues gonflées.
La maladie peut par contre, être évitée grâce au vaccin contre les oreillons, communément appelé vaccin MMR. Le vaccin MMR est une combinaison de vaccins qui aide à prévenir trois maladies différentes à la fois : la rubéole, les oreillons et la rougeole.
Le CDC recommande que les enfants doivent recevoir au moins deux doses du vaccin MMR, la première étant administrée entre 12 et 15 mois et la seconde est administrée entre 4 et 6 ans. Les adultes et les adolescents devraient également s’assurer qu’ils sont à jour avec le programme de vaccination contre les oreillons.
Contrairement aux mythes et aux rumeurs véhiculés par les gens qui sont contre le principe de la vaccination, le vaccin contre les oreillons est très sûr et efficace. Le composant anti-oreillon contenu dans le vaccin MMR représente environ 88% de la composition globale, et elle s’avère plus puissante lorsqu’elle est administrée en deux doses.
Avant le recours à l’utilisation des vaccins anti-oreillons au Canada en 1967, les oreillons étaient une maladie universelle touchant particulièrement les enfants. Depuis l’entrée en vigueur du vaccin, nous avons observé une diminution de l’ordre de 99% des infections par les oreillons, ce qui a soulagé de nombreux parents et enfants qui auraient été confrontés face à une période d’enfance triste et ce, suite à cette maladie.
Malgré le fait qu’il existe encore des risques de développement au niveau de certaines parties de l’Amérique du Nord, particulièrement dans les communautés et les lieux où les contacts entre les gens est important tels que les écoles et les camps, la couverture vaccinale élevée a contribué à faire limiter l’ampleur, la propagation et la durée du développement de cette maladie.